Comment mieux mémoriser les savoirs

Ordonner les informations

" Pour retrouver aisément ses livres, mieux vaut ranger sa bibliothèque. La règle est la même en matière d'apprentissage : plus on classe les informations, mieux on la mémorise. Chacun déploie ses stratégies d'organisation selon Gérard Brasseur : structurations rythmiques (chansons, comptines...), spatiales (formes géométriques, symétries...) logiques (chronologies, ...), sémantiques (regroupement de mots dans une même famille, hiérarchisation des informations...). Plusieurs techniques peuvent favoriser ce classement. En voici quelques-unes livrées par Gérard Brassseur :

Repérer les mots-clés dans un texte, les surligner, les lister ou,pour les plus petits, les découper.
Rédiger des résumés.
Convertir les informations en représentation schématique (tableaux, arbres, organigrammes, ...).
Etablir un plan avec les points essentiels et l'utiliser comme support de rappel.
Faire des fiches récapitulant les notions à savoir.
Raconter laleçon à une autre personne.
Pour les plus petits, associer une gestuelle aux informations principales.
S'interroger sur le sujet avant le cours pour préparer l'organisation des données (élève du secondaire).
Prendre des notes pendant un cours et les annoter en repérant les idées essentielles (élève du secondaire)."

(d'après Le Monde de l'éducation, n° 331, page 39)

Conseils aux parents des enfants qui partent pour la première fois à l'étranger

"Faire la valise avec l'enfant plutôt que sans lui pour faire de ce moment un véritable temps de transition où le voyage commence à prendre corps.

Préparer un calendrier matérialisant le séjour avec, éventuellement un rendez-vous téléphonique. Trop d'appels téléphoniques d'un parent anxieux peuvent inquiéter l'enfant plutôt que le rassurer.

Présenter la culture dans laquelle l'enfant va passer du temps : regarder avec lui des films de ce pays, lui parler des différences qu'il va rencontrer mais sans exagérer. Une nourriture différente n'est pas forcément une nourriture mauvaise, c'est d'abord une expérience.

Préparer la différence. Les familles ne se ressemblent pas et il ne faut pas s'attendre à un mode de fonctionnement identique à la sienne. Le dîner ensemble autour d'une table n'est pas de rigueur partout ! Et la chaleur d'un accueil ne se joue pas seulement là.

La plupart des villes disposent de sites sur internet qu'il est intéressant de visiter, afin que l'enfant ait à son arrivée une impression de familiarité, même si elle est partielle.

Le parent doit toujours avoir en tête qu'un enfant n'est pas triste de partir mais triste de sentir l'angoisse d'un de ses parents. Il faut donc éviter de dramatiser ce départ, en parler de manière neutre. Pour y parvenir, il faut se connaître soi-même : si, dans une enfance, un parent a mal vécu une séparation, cette difficulté passée risque de ressurgir et de surcharger en émotion le départ de ses propres enfants.

Pour un plus grand, adolescent, les choses sont plus faciles parce qu'en général il est ravi de partir. Mais il faut le prévenir que se retrouver dans un pays étranger, au milieu de gens qui parlent une langue qu'il ne maîtrise pas, demande un effort et risque d'occasionner un coup de cafard.Il faut qu'il garde à l'esprit que tout ce qui est dit autour de lui et qu'il ne comprend pas n'est pas dit contre lui, qu'on ne parle pas toujours de lui."

(d'après le Monde de l'éducation, n° 333, page 41)